Rei Scarlett Story
Dark Forest
Chapitre 11
Quelques semaines sont passées et j'ai pris un rythme pour accomplir mes tâches et m'occuper de Lise. Je ne sais pas encore comment j'arrive à tenir sur mes jambes, je suis épuisée, mais je ne lâcherai pas la protection de ma fille.
Mon rythme n'est pas sans conséquence. Collin a des crises de colère de plus en plus violente et les viols, on reprit. Il est passé à une étape au-dessus, la pseudo-tendresse a disparu, il laisse place à la violence et a des délires sado-maso.
Quand Lise lui tape sur le système, il m'attrape par les cheveux pour m'attirer au centre de la pièce pour pouvoir me frapper à sa guise et plus facilement sans être gêné par un meuble. J'encaisse en essayant de retenir mes gémissements à chacun de ses coups pour ne pas lui donner satisfaction. Ma vie, aujourd'hui, n'est qu'une source de souffrance, ma seule bouffée d'air frais et les heures où Collin n'est pas là où quand j'ai ma fille dans mes bras.
Un soir après toute une série de violence et de viol, je n'ai pas réussi à garder les yeux ouverts pour m'occuper de Lise. En principe, je me couche avec Collin et une fois qu'il dort, je prends ma fille pour m'installer devant la cheminée et j'attends que le jour se lève, mais ce soir, il m'a tellement maltraité que je n'ai pas pu résister.
J'entends au loin Lise pleuré, je n'arrive pas à réagir ! Je sais qu'elle est en danger si je la laisse pleurer, mais mon corps ne m'obéit plus et je retombe dans un sommeil profond.
Je me réveille et m'assois sur le bord du lit, je reprends mes esprits et soudain, je me souviens avoir entendu Lise pleurer pendant la nuit. Je n'ai pas le souvenir de mettre lever. La peur m'envahit et je cours regarder dans son petit lit et elle n'est pas là.
Je pleure, j'ai peur ! Où est ma fille ? J'entends l'eau couler dans la salle de bain et de mauvaises images me vient en tête. Je vois Collin mettant le petit corps de Lise au fond de la baignoire. Je cours pour la sauver, mais quand j'ouvre la porte, il était là à se laver les mains.
J'ouvre la porte brutalement et regarde partout et je ne vois pas ma fille.
Vicky : Où est ma fille ?
Collin : Ne me dis pas que tu t'es attaché à elle.
Vicky : Elle sort de mon ventre, elle est ma fille. Dis-moi où elle est s'il te plaît ! Je t'en supplie Collin.
Collin se dresse face à moi avec un regard noir.
Collin : Je t'avais prévenu que si tu ne faisais pas taire ta fille comme tu dis, je m'en occuperais.
Vicky : Qu'est-ce que tu lui as fait.
Collin : J'ai fait ce que je devais faire, elle ne me dérangera plus.
Vicky : Elle est où ?
Collin : Pas très loin, mais elle ne reviendra jamais.
Tout en disant ça, il passe à côté de moi en me poussant sèchement avec son épaule. Il quitte la maison, je retourne dans le salon et passe la pièce au peigne fin et je comprends qu'il a fait du mal à mon bébé.
Je comprends instantanément qu'il a fait du mal à Lise. Mes jambes me lâchent et un cri sort de ma bouche. Seule une mère qui vient de perdre sont enfant peux pousser un cri aussi atroce, aussi douloureux.
Je m'allonge au sol les larmes coulant sans cesse, ma souffrance est plus dure que celle de mon accouchement. Je viens de perdre une partie de moi, je me sens vide et ma vie quitter mon corps. Je suis toujours là, mais je suis morte au moment où ma fille a pousser son dernier souffle.
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