Rei Scarlett Story
Après avoir parcouru le marathon de l'amour à plusieurs reprises, nous étions restés allonger à moitié nue sur le lit à se câliner l'un l'autre. Je suis heureuse de ce rapprochement avec lui, mais je ne sais toujours pas où notre aventure d'aujourd'hui va nous mener.
Kenichiro Kei : Tout va bien ?
Alana : Oui
kenichiro Kei : Tu regrette ?
Alana : Non, parce que j'en avais vraiment envie moi-même.
Kenichiro Kei : Mais ? Parce qu'il y a un "mais" dans ta voix.
Il a raison, comme toujours, il lit en moi comme dans un livre et il y a effectivement bien un " mais ".
Je me redresse pour lui faire face.
Alana : Je me pose des questions.
Kenichiro Kei : Demande moi ce que tu veux je répondrais.
Alana : Le soir de la petite fête où êtes-vous allé avec Louisa ?
Kenichiro Kei : Ca je ne peux pas te le dire tout de suite.
Alana : Pourquoi ?
Kenichiro Kei : Tu comprendras dans très peu de temps.
Je le regarde d'une mine boudeuse, je suis totalement contrarié de sa réponse. Je veux savoir ce qu'il a fait avec elle, je ne suis pas sûr de supporter d'apprendre qu'il est couché avec elle. Je baisse le regarde blesser.
Kenichiro Kei : Alana, dis-moi à quoi, tu penses.
Alana : J'ai entendu des rumeurs comme quoi vous êtes allés avec elle dans le même hôtel qu'Alexey avec elle.
Kenichiro Kei : Je n'ai pas couché avec elle.
Il attrape mon menton du bout de ses doigts pour me faire affronter son regard. Je me sens mal, mais son geste tendre me remplit d'espoir.
Kenichiro Kei : Je te demande de me faire confiance.
Alana : D'accord.
Keniciro Kei : Par contre, moi quelque chose ne me conviens pas.
Alana : .... ?
Kenichiro Kei : J'aimerais que tu arrêtes de me traiter comme ton supérieur. Je pense que nous sommes bien plus que ça aujourd'hui.
Les mots qui viennent de sortir de sa bouche font battre mon cœur à toute vitesse, il a raison aujourd'hui nous ne sommes pas un supérieur et une employé, mais un homme et une femme qui ont partagé un moment passionnel consentant.
Alana : J'ai un peu de mal à vous parler plus familièrement.
Kenichiro Kei : Alors je te laisse le choix, où tu m'appelles par mon prénom où je serais dans l'obligation de te punir.
Alana : Et qu'elle sera ma punition ?
Il s'approche de moi et commence à m'embrasser dans le coup et à passer ses mains sur mon corps. Il me faisait comprendre qu'il était partant pour une nouvelle séance sportif et je dois avouer que je ne suis toujours pas rassasié de son corps. Assis derrière moi, il caresse du bout des doigts mon ventre en arrivant entre mes seins, je frissonne quand il touche ma peau sensible à son contact.
Sans plus tarder, il passe au-dessus de moi et commence à m'exprimer toute la passion qu'il a pour moi.
La journée passe en un éclaire, nous avons dormi une petite heure l'un contre l'autre. La nuit c'était bien installée et nous commencions à avoir faim. Nous nous sommes levés pour aller dans sa cuisine.
Alana : Est-ce que je peux utiliser ta cuisine pour préparer un petit quelque chose à manger ?
Kenichiro Kei : Tu ne veux pas plutôt prendre une douche et sortir manger au restaurant avec moi ?
Alana : Heu ... Si vous voulez.
Kenichiro Kei : Aie, je vais devoir te punir.
Alana : Non-pardon, si tu veux.
Kenichiro Kei : Hum ... Je ne sais pas si je dois te pardonner. Je vais devoir y réfléchir. Ce que je te propose, on va chez toi prendre des affaires après on va manger un petit quelque chose puis on revient ici après. Et si tu es sage peut-être que je ne te punirai pas.
Alana : D'accord. Alors allons-nous préparer pour sortir.
Kenichiro Kei : On peut prendre une douche ensemble si tu veux, on ira plus vite.
Alana : Je ne suis pas sûr que nous gagnerons du temps avec vo ... Ta solution.
Kenichiro Kei : Jolie rattrapage, la prochaine fois je te punis sûr le champ.
Je le regarde avec de grands yeux et lui me répond de son sourire vicieux comme il sait si bien le faire.
La soirée se passe bien, comme prévue nous avons pris des vêtements chez moi et nous avons trouvé un petit restaurant pour manger en vitesse. La fatigue commence à nous envahir avec tous les efforts que nous avons fait aujourd'hui rien de plus normal. Après une bonne douche, nous nous sommes couchés coller l'un à l'autre. Tout était comme un rêve et je souhaite secrètement ne jamais me réveiller.
Le petit matin était déjà là, nous nous préparons pour aller au travail. On dirait un vrai petit couple et j'aime beaucoup ce que je vis actuellement.
Kenichiro Kei : On va au travail ensemble ?
Alana : Ca ne va pas faire des rumeurs si on nous voit arriver au travail ensemble ?
Kenichiro Kei : Qu'il parle, je n'ai rien à cacher.
Alana : Mais des rumeurs vont s'installer à notre sujet.
Kenichiro Kei : Ca ne me dérange pas, surtout quand les rumeurs sont vraies.
Je le regarde encore une fois avec ma tête de niaise, est-ce qu'il veut me faire comprendre que nous sommes ensemble ? Nous partons tous les deux au travail, une fois arrivé à notre building tous les regards sont braqués sur nous.
Nous nous sommes quitté au parking, nous étions côte à côte et il a dit à voix basse de façon à ce que je sois la seule à l'entendre.
Kenichiro Kei : On se voit plus tard.
Alana : Oui, travaillez bien.
Mince, c'est sorti tout seul. Je le regarde du coin de l'œil attendant sa phrase préféré ' tu vas avoir une punition ' et son regard veut tout dire.
J'arrive à mon bureau et tout le monde sait déjà que je suis arrivé avec le secrétaire du grand PDG de notre société.
Oni Saaki : Alors, comme ça on se fait accompagner par le supérieur ! Dit il d'un air taquin.
Alana : Heu .... Il était ...
Je fus coupé par notre chef de secteur et j'ai envie de dire ouf.
Eichi Umezawa : Scarlett et Carter, vous devez vous rendre en salle de réunion tout de suite. Dit-il d'un ton sec.
Alana : Oui Mr.
Il parle d'une façon peu habituelle et je dois avouer que je me sens anxieuse. Il ne nous donne pas la raison de cette convocation inattendu. Nous prenons le chemin de la salle de réunion, Louisa est plutôt confiante contrairement à moi.
Louisa passe devant elle ouvre la porte et nous découvrons Kei et Takashi dans la salle de réunion. J'ouvre de grands yeux, je suis surprise de voir Takashi ici et Kei à ses côtés. Il ne m'a rien dit, je lui lance un regard interrogateur et il me fait un petit signe de tête qui me fait comprendre d'attendre la suite.
Takashi Awa : Mesdemoiselles, veuillez prendre place s'il vous plaît. Dit-il d'un ton sec.
Nous nous exécutons sans rien ajouter. Je ne comprends pas ce qu'il se passe et je suis vraiment en mode PLS intérieurement.
Louisa Carter : Mr le PDG, que pouvons-nous faire pour vous ?
Takashi Awa : Pour commencer, j'aimerais que vous restiez à votre place. Et vous allez comprendre pourquoi je vous ai appelé en entretien.
Je suis doublement sous le choc, je viens de comprendre que Takashi est l'ami de Kei est aussi notre grand patron. Pourquoi ne m'a-t-il jamais rien dit ? Je suis vraiment une idiote. Je secoue la tête discrètement puis le sujet du jour reprend toute mon attention.
Takashi Awa : Bien, je vous ai convoqué pour tirer au clair une affaire qui traîne depuis bien trop longtemps.