Rei Scarlett Story
Nous voilà déjà au lundi matin, le week-end est passés tellement vite. Kenichiro, à passer sont temps à être au petit soin avec moi, mais nous voilà de retour à la réalité. Je sens son souffle chaud sur ma peau, il passe sa main le long de mon bras et me réveille tendrement.
Kenichiro Kei : Réveille toi ma douce, le petit-déjeuner est servit.
Alana : Hummm ... En réalité, j'étais réveillé, mais je n'avais aucune envie de revenir à la réalité. J'aurais voulu que ce week-end ne s'arrête jamais. Il continue ses douces caresses, mais mon petit sourire fini par me trahir, je finis donc par ouvrir les yeux.
Kenichiro Kei : Petite gourmande.
Alana : Hein ?
Kenichiro Kei : Je savais que tu étais réveillé.
Alana : Désoler.
Je lui fais un petit visage de petite boudeuse irrésistible et il lâche un petit sourire. Il s'approche doucement de moi et m'embrasse tendrement.
Kenichiro Kei : Tu n'as plus mal ?
Alana : Si, mais ça va aller.
Kenichiro Kei : Tu es sûr ? Sinon tu restes encore chez toi à te reposer.
Alana : Non, je veux revenir au travail.
Kenichiro Kei : D'accord, mais fait attention à toi.
Alana : Promis.
Son visage était toujours proche du mien, il me regarde avec des yeux tendres et pétillant.
Kenichiro Kei : Je vais devoir rentrer chez moi pour me changer.
Alana : D'accord.
Kenichiro Kei : Tu veux que je passe te prendre pour aller au travail ?
Alana : Non, je vais marcher un peu ça va me faire du bien.
Kenichiro Kei : Tu fais attention à toi.
Alana : Promis.
Je lui fais la promesse de faire attention à moi, je passe mes mains sur son visage et l'attire à moi pour l'embrasser tendrement, il me rend mon baiser et se relève pour quitter mon appartement. Je le regarde s'éloigner et fermer la porte derrière lui.
Plus tard après le petit-déjeuner, je me suis préparé puis l'heure d'aller au travail arrive. Je passe la porte de l'entreprise et je ressens immédiatement une petite angoisse au fond de moi. Je monte à l'étage de mon service et je ne m'attendais pas à ce que tout le monde m'attendent à mon bureau avec un petit bouquet de fleurs.
Oni Saaki : Ma petite Alana, bienvenue parmi nous.
Alana : Merci, je suis désolé pour toute cette histoire et de vous avoir causé du soucis.
Eichi Umezawa : Tu n'y es pour rien. Ce qui compte, c'est que tu n'aies rien de grave.
Alana : Merci à vous.
Après avoir discuté de mes douleurs et de mon week-end, j'ai bien entendu évité de dire que Kenichiro était avec moi, tout le monde se remet au travail et moi, je peux enfin me consacrer pleinement au dossier Damson. Je dois tout réorganiser et faire en sorte que ma proposition soit encore meilleure que la première.
Je m'accorde une petite pause dans l'après-midi, mes yeux commencent à me piquer et j'ai loupé l'heure du repas tellement j'étais plongé dans mes idées. Je me fais couler un café et mon esprit se perd dans la petite danse de mon breuvage qui coule dans ma tasse quand quelqu'un fait son entré et m'appelle.
Takashi Awa : Alana, tout va bien ?
Alana : Hein ! Oh, monsieur Awa. Tout va bien merci.
Takashi Awa : Ne sois pas si formel. J'aimerais que tu restes normal avec moi comme tu l'as toujours été.
Alana : Oui, mais je ne savais pas que vous étiez le PDG de notre entreprise.
Takashi Awa : C'est pour ça que je ne t'ai rien dit, j'aime l'idée qu'on me traite comme n'importe quelle autre personne. Je suis certes ton grand patron, mais tu fais un peu parti de ma famille maintenant.
Alana : Hein ? ...J e dois avouer que je ne comprends pas ou veux en venir Takashi et je pense qu'il comprend vu son sourire moqueur.
Takashi Awa : Il ne t'a rien dit ?
Alana : Je dois avouer que je ne sais pas de qui vous, enfin je veux dire de qui tu parles et ni de quoi tu parles.
Takashi prend une tasse de café et s'installe à la table où Alana venait de prendre place.
Takashi Awa : Je pense que Keni devrait t'en parler lui-même, mais j'ai mis les deux pieds dans le plat comme on dit alors je vais t'expliquer.
Alana : .... Je le regarde attendant qu'il m'en dise plus et je m'attends à tout venant de Kenichiro et Takashi.
Takashi Awa : Keni et moi sommes de la même famille, nous sommes cousin. Nos mères sont sœurs et nous avons été élevé ensemble.
Alana : Il ne me parle pas de sa famille.
Takashi Awa : Il t'en parlera mieux lui-même, mais Keni à du venir vivre chez nous quand ses parents sont morts. Nous sommes cousin et meilleur ami.
Alana : Je comprends en même temps ça fait que quelques jours que nous ... Enfin, il n'allait pas me raconter sa vie comme ça.
Takashi Awa : Il est quelqu'un de discret et il ne veut pas qu'on le prenne en pitié. Mais si ça peut te rassurer, je ne l'ai jamais vu comme ça pour une femme.
Alana : Comment est-il d'habitude ?
Takashi Awa : J'ai entendu les rumeurs qui courent sur lui comme quoi, il est un coureur de jupon. Pour te dire la vérité elle n'est pas tout à fait fausse.
Je fais de grands yeux rond me disant immédiatement que je me suis fait avoir et qu'il va sûrement partir maintenant qu'il a eu ce qu'il voulait.
Takashi Awa : Ne te m'éprend pas, il est passé de femme en femme, mais sans avoir de projet d'avenir avec elles. Elles étaient d'accord pour une histoire sans lendemain et son mode de vie avec les femmes lui convenait parfaitement jusqu'à ce qu'il te rencontre.
Alana : Pourquoi moi ? Je veux dire qui y a t'il de différent ?
Takashi Awa : Je ne suis pas dans sa tête, mais par rapport à ce que j'observe tu es quelqu'un qui lui a donner envie de voir autre chose qu'une aventure sans suite. Il te dira les choses par lui-même le jour où il sera prêt.
Alana : Je l'espère.
Takashi Awa : Bon, je vais devoir retourner au travail. Je dois recevoir les gendarmes au sujet de ton accident et j'ai dû prendre des mesures au sujet de Louisa.
Alana : Mais je n'ai pas porté plainte. Que va-t-il lui arriver ?
Takashi Awa : J'ai porté plainte contre elle et j'ai décidé de l'envoyer sur une autre agence pour la pousser à la démission. Je sais que tu penses que tout est de ta faute, mais enlève toi ça de la tête. Les choix, c'est à moi de les faire, c'est mon travail.
Sûr ses dernières paroles, il me fait un petit clin d'œil pour essayer de me rassurer, mais je me sens coupable. Je me retrouve de nouveau seul et je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi Louisa a tant de haine envers moi. Je bois mon café et retourne à mon bureau.
Les jours passent et j'avance sur le dossier Damson. Je n'ai plus beaucoup de temps pour terminer et présenter ma proposition alors je me donne à fond et surtout, je passe mon temps sur mes idées. Avec Kenichiro, tout est parfait peut-être un peu trop, j'ai toujours peur que demain tout s'arrête. Je vais souvent le voir chez lui et en général, il ne me relaisse pas partir, mais depuis quelques jours, j'ai un mauvais pressentiment.
Ce jour-là, je rentre du travail e, je me dirige directement chez Kenichiro comme nous l'avions prévu. Je passe dans le hall de l'immeuble et croise un homme qui me donne des frissons dans le dos. Un homme grand aux yeux noir et une coiffure parfaite sans un cheveu qui s'échappe. Il a des airs d'avocat, mais une chose est sûr mon mauvais pressentiment se réveille quand je croise son regard. Je monte et frappe à la porte de Kenichiro.
Kenichiro Kei : Vous avez oublié quelque chose ? Cria-t-il de l'autre bout de son appartement.
Alana : C'est Alana, je peux entrer ? Désoler, je suis en avance.
Kenichiro Kei : Entre.
Après sont autorisation, je rentre timidement chez lui et mes yeux examinent son appartement. Je sens le même parfum que l'homme que j'ai croisé plus tôt et je vois deux tasses sur le comptoir encore fumante.
Alana : Salut, désoler j'ai fini plus tôt ce soir. Je ne te dérange pas, j'espère, tu avais l'air d'attendre quelqu'un.
Kenichiro Kei : Non, je n'attendais personne à par toi. Tout en me disant cela il attrape les deux tasses et les glisses dans le lave-vaisselle.
Plus les jours passent et plus je sens que quelque chose va arriver, je ne sais pas quoi, mais je sais que ça concerne Kenichiro. Je suis inquiète et je décide d'aller voir Takashi, car lui seul pourra l'aider. Je frappe à la porte du bureau qu'il occupe dans notre building quand il est de passage et j'entends sa voix qui résonne et me dit d'entrer.
Alana : Bonsoir, désoler de vous déranger, mais il faut absolument que je vous parle.
Takashi Awa : Entre Alana et arrête tes formalités.
Alana : Désoler.
TakashiAwa : Quelque chose ne va pas pour que tu viennes aussi tard me voir ?
Alana : Je suis venu aussi tard parce que le sujet et du domaine du privé.
Takashi Awa : Il s'est passé quelque chose ?
Alana : J'ai l'impression que Kenichiro à des ennuis.
Takashi prend un air grave et m'invite à m'installer. Je commence à lui expliquer la fois où j'ai croisé cet homme dans le hall de son immeuble et qu'un de mes jours de repos, je l'ai vue dans un café accompagné de cette même personne. Je lui ais décris et expliquer mon mauvais pressentiment sans vraiment pouvoir l'expliquer et Takashi me prend au sérieux.
Takashi Awa : D'après ce que tu me dis sur cet homme je pense savoir qui il est.
Alana : Qui est-ce ?
Takashi Awa : Tu sais qu'avant de vous racheter j'avais monté ma propre société de pub, enfin Kenichiro en fait partie, mais il ne veut pas de poste de PDG ou de directeur. Il préfère travailler à mes côtés et j'avoue que nous sommes plus fort à deux. Quand j'ai racheté Innov Publication, j'étais en concurrence avec une autre agence. Cette agence a détruit la société de mon père quand nous étions jeunes et nous nous battons depuis toujours contre lui. Je pense que Keni essai d'infiltrer leur société pour les détruire de l'intérieur. Il a toujours tout donner pour ma famille et moi parce que nous étions tout ce qu'il lui reste depuis la mort de ses parents.
Alana : Je ne savais rien de tout ça.
Takashi Awa : Il se lance dans une guerre seul alors que nous avons toujours combattu ensemble. Il faut qu'on l'empêche de détruire sa carrière pour de vieilles histoires. Je pense qu'avec notre succès la guerre est gagnée depuis plusieur mois maintenant.
Alana : Qu'est-ce que je peux faire ?
Takashi Awa : Laisse-moi réfléchir je te rappelle et surtout ne lui montre pas que tu sais. Je vais le sortir de là et le protégé comme il l'a toujours fait pour moi.
Alana : Merci.
Takashi Awa : Alana, ne t'en fais pas et surtout prend soin de lui d'accord.
Alana : Oui.
Takashi Awa : Rentre vite.
Je hoche la tête puis je lui dis au revoir. J'ouvre la porte et jette un dernier coup d'œil à Takashi, mais il était déjà en ligne et je savais que c'était pour sortir Kenichiro des ennuis. Je ne savais pas le genre de passer qu'il avait et maintenant que Takashi m'a dévoilé les souffrances de l'homme que j'aime, j'ai encore plus envie de me battre pour lui. Je décide de ne pas rentrer chez moi ce soir et je finis devant la porte de Kenichiro. Il m'ouvre et me regarde surpris, ce soir ce n'était pas prévu que je passe le voir, mais mon envie de le protéger était plus fort que moi.