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Nous étions montés dans son appartement et je l'accompagne jusqu'à sa chambre, je veux être absolument sûr qu'il se repose. Nous étions debout face à face dans sa chambre à se regarder dans le blanc des yeux sans rien dire.

Kenichiro Kei : Alors, on fait quoi maintenant ?

Alana : Mettez une tenue plus confortable pour la nuit, je vais aller vous préparer un thé chaud.

Kenichiro Kei : D'accord.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte de faire ce que je lui demande sans protester.

Kenichiro Kei : Tu veux admirer le spectacle ? Dit-il d'un air joueur et charmeur.

Alana : Hein ! Pas du tout.

Kenichiro Kei : Alors, je te préviens que je vais commencer à enlever mes vêtements. Où tu restes où tu vas préparer le thé.

Alana : Je vais aller préparer votre thé.

Kei se met à rire, il prend encore plaisir a torturé mon pauvre petit cœur. Avec ses petits jeux, je vais finir par mourir d'une crise cardiaque. Je quitte sa chambre pour me diriger dans sa cuisine pendant qu'il se change.

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Quand je reviens quelques minutes plus tard Kei était assis sur son lit. Il attendait sagement mon retour dans sa chambre.

Alana : Pardon d'avoir mis autant de temps, mais j'ai eu beaucoup de mal à trouver ce qu'il me fallait.

Kenichiro Kei : Ne t'inquiète pas. Tu n'étais même pas obligé de prendre soin de moi.

Je reste sans voix quand j'entends Kei me parler si familièrement. J'ai l'impression qu'avec ce simple échange de mot nous nous rapprochons.

Alana : Vous avez pris soin de moi alors je veux faire de même.

Il tape sur le bord de son lit pour me demander de m'asseoir à ses côtés. J'hésite puis j'ai arrêté de réfléchir, j'avais envie d'être prêt de lui.

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Kenichiro Kei : Je voulais m'excuser.

Alana : Vous excusez, mais pourquoi ?

Kenichiro Kei : Pour le soir où nous avons fêté votre travail après le shooting.

Alana : Je ne comprends toujours pas pourquoi vous vous excusez.

Kenichiro Kei : Je suis partie en plein milieu de ta soirée et en plus de ça tu as dû raccompagné Alexey à son hôtel.

Alana : Oh, vous n'avez pas à vous excuser. Après tout, vous aviez sûrement, mieux à faire. Dis-je un peu piquante. Oui, j'ai été un peu piquante, mais c'est ma jalousie qui parle. Je n'ai pas oublié qu'il avait quitté la soirée au bras de cette pouf de Louisa.

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Je me lève un peu brutalement, je n'avais aucune envie de penser à cette soirée. Je revois immédiatement Louisa roulait des hanches devant Kei et j'ai envie de pleurer. Mais il ne me laisse pas le temps de fuir qu'il m'attrape par le bras et je tombe sur le lit.

Kenichiro Kei : Ne part pas, tu m'as déjà fait le coup une fois.

Alana : Il faut bien que je rentre chez moi.

Kenichiro Kei : Non !

Alana : Quoi !?

Kenichiro Kei : Tu as dit que tu prendrais soin de moi. Si tu pars comment je vais faire ?

Alana : Vous allez commencer par dormir et prendre les médicaments que nous avons achetés sur le chemin. Et je reviendrai demain pour vous faire à manger et m'assurer que vous vous reposiez bien.

Kenichiro Kei : Et si je ne me sens pas bien pendant la nuit ?

Alana : Vous êtes un grand garçon, je suis sûr que tout ira bien jusqu'à mon retour demain.

Kenichiro Kei : Je n'ai pas le choix ?

Alana : Non.

Kenichiro Kei : Tu es dur en affaire.

Alana : Nous ne sommes pas en affaire, nous parlons de votre santé Mr Kei.

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Il m'attire un peu plus prêt de lui sans que j'aie le temps de protester, nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Son souffle vient caresser mon visage et son parfum fait battre mon cœur plus vite. Je me sens totalement dominer par mes sentiments. J'ai qu'une envie lui sauter au coup pour goûter ses lèvres et sentir sa chaleur tout contre moi. Je me mords la lèvre en regardant sa bouche et il me fait sortir de mes rêveries.

Kenichiro Kei : Appel moi Kenichiro où Kei, mais arrête d'être aussi familière quand nous sommes que tous les deux. Dit-il d'une voix remplie de désir.

Alana : Je ... Vous êtes mon supérieur, je ne dois pas être aussi familière avec vous.

Kenichiro Kei : Tu ne crois pas que nous avons dépassé le stade de supérieur employés à quelque chose de plus proche.

Alana : Je ne veux pas être l'une de vos nombreuses conquêtes. Je ne suis pas ce genre de femme.

Tout en lui disant ça, j'arrive à sortir de son emprise, j'en profite pour me lever.

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Alana : Je vous souhaite une bonne nuit Mr Kei. Je reviens demain avant le travail pour votre petit-déjeuner.

Il me regarde d'un air surpris, je crois qu'il ne s'attendait pas à ce que je lui dise ma réelle façon de penser. Je suis contente de moi d'avoir réussi à contrôler mes pulsions même s'il ne fallait pas grand chose pour que je lui saute dessus. C'est dingue, je ne me reconnais pas, mais cette nouvelle facette de moi me plaît.

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Voilà deux jours que je fais le trajet jusqu'à chez Kei pour lui préparer les repas et surtout pour m'assurer qu'il prenne bien les médicaments et qu'il mange bien. Parfois, quand je nous vois tous les deux chez lui, moi à prendre soin de lui, on dirait un vrai petit couple. Mais il faut que j'arrête de me faire des films. À ce moment-là, j'entre dans sa chambre.

Alana : Bonjour Mr Kei, aujourd'hui je vais vous ......

Je suis totalement ébahi devant un Kei à moitié nue sortant de sa douche. Il était encore dégoulinant et ça le rend terriblement sexy. Mon corps réagis directement à ce spectacle, mais pas que ....

Kenichiro Kei : Alana, tu arrives pile au bon moment.

Alana : Hein ! Je ... Je .. Quoi ?

Il a un sourire malicieux qui s'affiche sur son visage, mon cœur bat plus fort au fur et à mesure qu'il s'approche de moi avec son regard sexy. Je le sais, je le sens, je suis perdu sûr ce coup-là.

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Alana : Qu'est-ce que vous faites ?

Kenichiro Kei : Ce dont j'ai envie.

Alana : Je .... Lâchez-moi. Dis-je à voix basse.

 J'ai dit ça par simple politesse, en réalité, je n'ai pas envie qu'il arrête, j'aurai même envie qu'il se dépêche de m'embrasser. 

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Il s'approche, il est à quelques centimètres devant mon visage, il plonge sont regard dans le mien. Il use de son charme naturel et je craque totalement, j'ose quelque chose que je n'ai jamais fait avant. Je passe mes bras autour de son coup et me mets sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre ses lèvres.

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Une passion que je n'avais jamais ressentie m'envahit, le torse nu de Kei devient de plus en plus chaud. Je passe une main dans ses cheveux et m'agrippe à lui et de l'autre main, je passe mes doigts sur ses muscles qui se contracte. La température grimpe entre nous et nos baisers sont de plus en plus bestiales. Je sais que je ne devrais pas, mais mon corps refuse d'écouter ma tête.

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