Rei Scarlett Story
Dark Forest
Chapitre 15
Les supérieurs étaient arrivés, mais ils préfèrent me laisser seuls avec la femme flic qui s'occupe de moi depuis le début.
La femme : Tu veux bien me raconter ton histoire ?
Vicky : Comment vous vous appelez ?
La femme : Je m'appelle Diane. Tu veux bien me dire comment tu t'es enfui ?
Vicky : Il m'autorisait à sortir du chalet au début avec des liens et après avoir gagné sa confiance il m'a détachait pour que je puisse le servir. Depuis quelque temps, j'avais envie de fuir, mais je n'avais pas le courage.
Diane : Que s'est-il passé ?
Vicky : Il m'a demandé une bière fraîche, je lui ai donné et j'attendais de pouvoirs la reprendre pour qu'il puisse continuer de couper du bois. J'avais peur de ne pas réussir et si j'échoue, il me tue.
Diane : Est-ce que tu serais y retourner pour qu'on puisse arrêter cet homme ?
Vicky : Oui, mais je ne veux pas y retourner. Il va me tuer ! J'ai vu la hache à mes pieds, je l'ai prise et sans réfléchir, je l'ai frappé un grand coup dans le dos puis je me suis mise à courir.
Diane : D'accord, mais pour être sûr qu'il ne va pas te traquer il faut qu'on l'arrête tu comprends ?
Vicky : D'accord, je vous accompagne, mais ne me laissez pas seul.
Diane : L'équipe se prépare. On part dans 5 minutes. Moins on perd de temps plus de chance, on aura de l'attraper.
Elle me regarde avec un air de pitié et de tendresse. Je ne sais pas si je dois bien le prendre, mais ce n'est pas important. Il faut qu'il soit derrière les barreaux pour que je puisse vivre de nouveau. Je me prépare à rejoindre l'équipe spéciale pour l'arrestation de Collin et l'équipe scientifique.
Quand nous arrivons devant le chalet, j'ai arrêté de marcher en fixant cette maison qui m'a emprisonné pendant 3 ans. Collin était assis par terre, il était que très légèrement blesser, mais la douleur l'a assommer quelques heures. Il reprenait ses esprits quand Diane et un collègue à elle lui annonce ses droits puis l'embarque. Diane s'approche de moi délicatement.
Diane : Vicky, tout est terminé maintenant.
Je me suis écroulé au sol totalement inconsolable. Mes 3 ans de souffrance explosent. Je pleure toutes les larmes de mon corps et j'observe les scientifiques entrer dans cette maison de l'horreur.
Diane m'enlace pour essayer de me calmer et nous sommes restés là plusieurs minutes voir même 1h.
Diane : Ca va mieux ?
Vicky : Je suis désolé.
Diane : Tu n'as pas à être désolé, tu viens de vivre ce qu'aucune jeune femme ne devrait vivre. Si tu t'en sens capable, on va retourner au poste.
Vicky : J'ai quelque chose à vous demander.
Diane : Oui, demande ce que tu veux.
Vicky : Collin a enterré ma fille dans les bois, s'ils vous plaisent, je veux récupérer son petit corps pour l'enterrer dignement.
Diane : Tu ... as eu un enfant de ce monstre ?
Vicky : Diane, s'il te plaît.
Elle me promet de récupérer Lise, je leur ai montré où il l'avait mise.
Diane : Tu dois être fatigué.
Vicky : Oui.
Diane : Nous t'avons pris une chambre d'hôtel et tu auras une surveillance policière.
Vicky : Je ne veux pas être seul.
Diane : Je suis désolé, vos parents ne sont pas encore là. Ils seront là demain matin.
Vicky : Diane, s'il te plaît, laisse-moi venir chez toi.
Diane : Je ... Je ne suis pas autorisé à t'accueillir chez moi.
Vicky : J'ai pas confiance, j'ai peur.
Diane : Je vais voir avec mes supérieurs ce que nous pouvons faire.
Elle me laisse seule dans la salle de repos. C'est la première fois que je suis vraiment seule depuis que je suis arrivé ici. Personne n'est derrière la porte ou dans le petit bureau à côté pour suivre mes aventures. Diane et moi nous nous sommes vite liée et nous avons abandonné les ' vous ' ce qui me met beaucoup plus en confiance.
Diane : Vicky !
Vicky : Oui ?
Diane : Ils sont d'accord, tu viens dormir chez moi ce soir, mais la protection n'est pas négociable.
Vicky : Ca me va. Merci beaucoup.
Vicky : encore merci de m'avoir accepté pour la nuit.
Diane : Je suis heureuse de pouvoir t'aider. Tu as besoin de quelque chose ?
Vicky : Je peux prendre une douche ?
Diane : Oui et je vais te donner de nouveaux vêtements. Pendant ce temps, je prépare le repas et tu pourras prendre la chambre d'ami.
Vicky : Merci beaucoup.
Je me glisse sous la douche bien chaude, enfin une douche où je suis maîtresse de moi-même. Je laisse encore une fois coulé mes larmes, mais elles sont consacrées à ma fille.
Vicky : Je suis désolé Lise, j'aurais dû trouver une solution pour te protéger et fuir avec toi. Tu étais mon rayon de soleil, ma joie de vivre dans ce cauchemar. Pardonne-moi ma chérie de t'avoir abandonné entre les mains de ce fou. Je vais tout faire pour que tu reposes en paix et je ne t'oublierai jamais. Un jour maman te rejoindra ma puce.
Après ma douche et un bon repas Diane, m'a montré la chambre que j'occuperai cette nuit. Tout juste allonger les angoisses envahissant mon esprit même si je me suis rendu compte que le lit était le même qu'au chalet, je suis trop fatiguer pour m'en préoccuper.
Vicky : Diane, je sais que j'en demande beaucoup, mais tu veux bien attendre que je m'endorme ?
Diane : Oui bien entendu, je vais m'asseoir sur le fauteuil à côté de toi.
Vicky : Merci.
Je ferme les yeux et sombre dans un sommeil profond, mais pas comme les nuits où j'ai subis multiple viol. Là, je suis dans un sommeil profond et vraiment apaisant.
*
Diane : Pauvre petite. Elle a était enlever elle avait 15 ans et aujourd'hui elle en a 18, mais elle reste une enfant apeuré. Elle me brise le cœur. Dire qu'elle a connu la maternité, l'accouchement des anciens temps et 1 mois après elle doit faire le deuil de sa fille. Comment un homme peut-être aussi sadique ? Une chose est sur cette petite est vraiment très forte, je ne pense pas que j'aurais pu réussir à supporté autant de souffrance.
Elle dort, je vais rester encore un peu ici avant d'aller me coucher à mon tour.
*
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