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La nuit est passée en un éclair et ce matin je me réveille fatigué. Kenichiro était toujours là à mes côtés et je réalise que ce qu'il s'est passé hier soir était bien réel. Je ne sais pas où j'ai trouvé la force de jouer un rôle alors que je ne sais même pas mentir, je ne sais pas non plus comment j'ai réussi à le sortir de cette histoire, mais ce qui compte aujourd'hui, c'est que tout soit terminé.

Nous nous enlaçons au petit matin, on profite de ce petit moment de silence et de tendresse. Soudain, mon téléphone vibre, je reçois un sms. Keni me regarde le regard interrogateur.

Kenichiro Kei : Regarde on ne sait jamais si c'est important.

Alana : Je ne suis pas obligé de regarder tout de suite.

Kenichiro Kei : Regarde on ne sait jamais imagine que c'est ta sœur ou même tes parents.

 

D'un coup, je réagis que c'est peut-être important alors je prends mon téléphone toujours blotti dans ses bras et j'ouvre le message m'apercevant tout de suite que c'est un encore un numéro que je ne connais pas.

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Je m'aperçois que c'est encore un message de menace, j'avais totalement oublié le premier avec toutes les histoires qui me sont tombés dessus.

"Je t'avais pourtant dit de ne pas t'approcher de lui. Tu m'as encore brisé le cœur alors je vais briser ta vie."

Kenichiro lit le message par-dessus mon épaule, je n'avais de toute façon rien à cacher, mais je ne voulais pas qu'il s'inquiète même si le message me faisait froid dans le dos.

Kenichiro Kei : qu'est-ce que c'est que ce message ?

Alana : je ne sais pas, j'avais complètement oublié le premier.

Kenichiro Kei : tu en as eu beaucoup avant celui-là.

Alana : seulement un, mais je n'y ai pas prêté attention plus que ça.

Kenichiro Kei : est-ce que tu me laisserais ton téléphone pour que je fasse une petite enquête.

Alana : comment je vais faire sans mon téléphone.

Kenichiro Kei : je te le ramène dans la matinée, je te le promets et je serai qui est derrière ces messages.

Alana : d'accord. Parlons travail, il va falloir que j'y aille, j'ai un meeting prévu à 10 h 30.

Kenichiro Kei : allons-nous préparer puis je te déposerai au travail.

Sur ces dernières directives, nous prenons le petit-déjeuner puis notre douche avant de partir pour le travail.

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J'étais tranquillement sur mon dossier de Damson quand monsieur Umezawa m'appelle dans son bureau. Décidément je crois que je n'avais jamais  autant vu son bureau.

Alana : je peux faire quelque chose pour vous monsieur ?

Eichi Umezawa : Installe-toi s'il te plaît, il faut que je te parle de quelque chose.

Je m'installe peu rassuré dernière fois qu'il m'a parlé comme ça, c'était pour une mauvaise nouvelle.

Eichi Umezawa : voilà Alana comme tu le sais nous allons ouvrir une filiale à l'étranger et nous devons envoyer quelqu'un de notre équipe superviser les préparatifs et coacher les nouveaux membres de nos bureaux. Monsieur Awa et Kei ainsi que moi-même avons beaucoup discuté de la personne que nous allions envoyer pendant un an et notre choix est tombé sur toi.

Alana : Que …. Quoi ?? Oni serait beaucoup plus qualifié que moi pour un tel projet.

Eichi Umezawa : Monsieur Saaki à beaucoup de travail ici et il a déjà fait ses preuves, mais vous, c'est une chance en or pour votre carrière. Partir à l'étranger pour exercer et l'une des meilleures solutions pour améliorer votre travail vous avez déjà beaucoup évolué depuis quelques semaines comme on vous l'a déjà dit vous êtes un diamant brut qu'il faut polir. Vous avez 1 mois pour vous décider le départ est prévu dans un mois et demi si vous acceptez sachez que vous avez un logement prévu au frais de la société.

Alana : Je ne sais pas trop quoi dire, il faut que je réfléchisse ma vie est ici je ne peux pas partir sans y réfléchir.

Eichi Umezawa : Je comprends bien, mais pensez quand même à votre carrière et prenez le temps d'y réfléchir.

Alana : Très bien je vais y réfléchir et vous donner la réponse au plus vite.

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Point de vue de Kenichiro


Après avoir déposé Alana au travail, je suis allé rejoindre un ami sur qui je peux compter et surtout un ami capable de tracer des messages qu' Alana a reçu. Quand mon ami m'a donné le nom du harceleur en question une montée d'adrénaline m'envahit. Je remercie mon ami tout en lui précisant que je lui en dois une  je récupère le téléphone d'Alana et je fonce dans ma voiture.

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J'arrive devant le Building de Karen Myller j'emprunte l'ascenseur sachant très bien où trouver la personne que je cherche. Les gens me saluent poliment je leurs sourires et leur dit bonjour sans m'arrêter une seule seconde. Quand j'aperçois son visage, l'adrénaline monte de plus belle j'ouvre la porte de la salle de réunion, je n'ai pas prêté attention s'il y avait d'autres personnes avec lui, j'ai attrapé Oliver par le col et je lui colle mon poing dans la figure chose que je rêvais de faire depuis notre première rencontre.

Kenichiro Kei : tu la laisses tranquille ou la prochaine fois ça ne sera pas un point dans la figure que tu recevras. Tu as perdu ta chance, tu l'as maltraité humilié rabaissé maintenant elle est avec moi, tu l'as touche t'es mort. Dis-je d'un ton ferme glacial.

Je ne lui laisse même pas 2 minutes pour répondre, je le relâche, je réajuste ma chemise, je m'excuse auprès de Karen Myller pour cet incident et je quitte les locaux pour reprendre mon chemin direction Innov publications.

Maintenant, je sais qui est le coupable de cette histoire, s'il recommence je ne resterai pas aussi calme et les choses ne se dérouleront pas aussi gentiment.

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Point de vue d'Alana 


Une fois que Monsieur Umezawa me congédie de ses bureaux, j'ai ressenti un besoin urgent de m'échapper, je suis donc monté sur le toit de l'immeuble pour m'isolé quelques minutes.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi Kenichiro ne m'avait rien dit, j'ai l'impression d'être mise au pied du mur. Je sais que tout ça et pour mon bien et pour ma carrière, mais j'aurais aimé qu'il me dise les choses. Je ne lui en veux pas bien au contraire, car il fait passer ma carrière avant ses sentiments, mais là tout de suite, je suis perdu.

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Kenshiro Kei : J'ai presque appeler la police, je ne te trouvais pas heureusement qu'Oni m'a dit t'avoir vu prendre les escaliers pour monter sur le toit.

Alana : Désolé, il fallait que je prenne un peu l'air.

Kenshiro prend place à mes côtés.

Kenichiro Kei : Quelque chose ne va pas ?

Alana : Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas parlé de votre réunion à mon sujet pour le départ à l'étranger ?

Kenshiro Kei : Je ne pouvais tout simplement pas te le dire. Déjà, parce que ce n'était pas à moi de te l'annoncer et ensuite avec tout ce qui s'est passé ces derniers temps hier soir, je n'avais aucune envie de gâcher notre moment.

Alana : je ne t'en veux pas juste, j'aurais aimé que tu me le dises, je comprends ne t'inquiète pas.

Kenichiro Kei : Est-ce que tu vas dire oui.

Alana : je ne sais pas.

Kenichiro Kei : Est-ce que je peux te donner mon avis ?

Alana : Bien sûr, ton avis est important pour moi.

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Kenichiro Kei : J'ai parlé en ta faveur parce que je sais que tu en es capable et que ton rêve et de réussir dans ton métier. Je veux te soutenir et t'aider à t'améliorer. Moi, je te conseille de partir à l'aventure pour revenir plus forte que tu ne l'es déjà.

Alana : Et nous alors et mon appartement ici j'ai ma famille mon travail.

Kenichiro Kei : tout seras encore ici à ton retour moi y compris. Je t'ai enfin trouvé ne crois pas que je vais te lâcher comme ça.

Nous échangeons un baiser comme si tout ceci était une promesse maintenant il me reste juste a faire mon choix.

Alana : alors tu as trouvé le coupable de ses messages de menaces ?

Kenichiro Kei : tu ne devrais plus avoir de problème avec cette personne. Puis maintenant je suis là pour te protéger.

Nous ne parlons pas plus de cette histoire, je lui fais confiance si tu dis que tout est réglé, c'est que je peux être tranquille maintenant.

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Après ma discussion avec Kenichiro, j'ai appelé ma sœur que proposer de venir manger à la maison ce soir sans oublier d'inviter Erine. J'ai besoin de parler avec elles, j'ai besoin de leur avis sur cette proposition de travail à l'étranger.

J'ai donc quitté le travail un petit peu plus tôt que d'habitude, je suis allé à l'épicerie préparer un petit plat simple pour ma sœur et ma meilleure amie et moi-même ce soir.

Soudain, on sonne à la porte, je m'empresse d'aller ouvrir. Je ne suis pas rentré tout de suite dans le vif du sujet, je les ai invités à s'installer dans le salon nous avons pris un petit apéritif bien sûr le sujet de ma relation avec Kenichiro est venu immédiatement sur le tapis.

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Nous avions commencé le repas quand ma sœur m'a regardé songeuse et me dit.

Savannah : bon, grande sœur si tu nous as fait venir comme ça à l'improviste, c'est que quelque chose te tracasse.

Alana : il faut que je vous parle de quelque chose d'important.

Erine : on t'écoute ma bikette.

Alana : voilà, aujourd'hui on m'a fait une proposition de travail sur une durée d'un an.

Savannah : c'est quoi un projet à longue durée ?

Alana : oui, mais pas un dossier de pub en fait, on m'envoie à l'étranger sur une durée d'un an pour aider à organiser la nouvelle compagnie qui va s'ouvrir et pour diriger un moment l'équipe, c'est qui me rajouterai de l'expérience et cela va m'apprendre beaucoup.

Savannah et Erine : et tu hésites encore à dire oui ? Crie les deux jeunes femmes en même temps.

Alana : je serai toute seule là-bas vous ne serais pas là, je n'aurais pas  Kenshiro je n'aurai plus aucun repère.

Erine : ne te pose pas de question, tu devrais y aller justement ça va casser tes habitudes, tu vas évoluer dans ta vie privée et dans ta vie professionnelle.

Savannah : Erine a raison, il ne faut pas louper cette chance et puis il y a internet le téléphone, on pourra communiquer quand tu veux et en ce qui concerne Kenshiro, je suis sûr que tu viendras le voir ou même lui viendra te voir.

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Les filles sont parties nous avons beaucoup discuté de cette proposition de travail et puis de nouveau de Kenshiro et moi. Je me retrouve seul, j'ai rangé et je me suis installé sur mon canapé avec une petite tasse de thé, je suis encore là à penser à tout ce qu'on m'a conseillé aujourd'hui au sujet de cette proposition, mais je crois que mon choix était en fait une évidence, il fallait juste que je l'accepte.

Soudain, quelqu'un frappe à la porte, il est presque minuit, je me demande bien qui cela peut-être. Je pose ma tasse de thé sur la table basse puis j'ouvre la porte quand je découvre la personne qui était derrière, je reste surprise ne sachant pas quoi dire.

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