Rei Scarlett Story
Quand je le vois devant ma porte, je ne comprends pas vraiment la nature de sa présence et j'avoue que curieusement un mauvais pressentiment m'envahit.
Alana : Oliver, qu'est-ce que tu fais là ?
Oliver : Tu prends ton pied ?
Alana : Quoi ?
Oliver : Tu as envoyé ton connard pour m'éclater la gueule et me menacer. Si je ne peux pas t'avoir, il ne t'aura pas non plus.
Je ne comprends absolument rien à ce qu'il raconte. Une chose est sûre, il commence à me faire peur, je n'ai jamais connu Oliver comme ça.
Le temps que je me face cette réflexion, il m'avait attrapé par la gorge et me pousse à l'intérieur de mon appartement et claque la porte.
Oliver : Je t'avais demandé de ne pas l'approcher, mais il a fallu que tu tombes amoureuse de lui et en plus de ça tu te pavanes avec lui sous mon nez.
Alana : C'était toi l'auteur des messages de menace ?
Oliver : Tu n'avais pas compris ?
Alana : Mais pourquoi ? Tu ne voulais rien de notre relation. Trois ans de perdu avec toi j'étais juste un passe-temps même pas intéressent pour toi. Tu avais honte de moi.
Oliver : Tu n'étais pas comme aujourd'hui. Avant, tu n'étais pas la femme que tu es devenue. Tu es belle est féminine, tout les hommes tournent leur regard quand tu passes.
Alana : Tu as raison, j'ai changé. Mais Kenichiro ne m'a pas obligé. Il m'a aimait pour ce que je suis avec une allure simple ou tape à l'œil. Il m'aime pour ce que je suis, pas juste pour mon apparence. Toi, tu m'as humilié et tu es parti avec une mannequin parce que ça rend mieux à ton bras pour ton apparence professionnelle. Tu n'es pas un homme Oliver. Tu n'es qu'un lâche et aujourd'hui, je sais que tu ne me mérites pas.
Toujours ses mains autour de mon coup, la pression se fait de plus en plus forte au fur et à mesure où je lui dis mes 4 vérités, mais c'est plus fort que moi, il la fait du mal et j'en ai assez de me rabaisser.
Oliver me pousse de nouveau, mes jambes tapent dans le dossier du canapé et je sens une pulsion en lui qui me donne froid dans le dos. Je ne sais pas à quoi m'attendre, je ne reconnais pas l'homme en face de moi.
Oliver : Très bien, je suis un pourri à t'écouter. Mais mon choix est fait, si je ne peux pas t'avoir personne ne pourra t'avoir .
Alana : Je n'appartiens à personne. Lui crachais-je en plein visage avec toute la colère que je ressens contre lui à cet instant.
Ma vue commence à se faire floue et ma respiration devient de plus en plus difficile. Mes poumons me font mal et je commence à laisser place à la panique. Je vois une silhouette familière, je ne savais pas si j'étais e plein rêve ou si c'était réel quand soudain l'oxygène se propage de nouveau dans mes poumons. Keni retourne violemment Oliver face à lui, dans le mouvement, je perds l'équilibre et tombe sur le canapé. J'essaie désespérément de reprendre le contrôle, mais je suis tremblante et sous le choc.
Après avoir sonné Oliver, il se retrouve à sol totalement dominé par Kenichiro.
Kenichiro Kei : Je t'avais pourtant averti de ne plus jamais l'approcher.
Oliver : Va en enfer enfoiré.
Kenichiro le fini avec une dernière droite en plein visage et Oliver perd connaissance. Il se précipite vers moi paniquer de savoir comment je vais. Je suis toujours allongé à essayer de me calmer.
Il s'approche de moi lentement pour ne pas me donner plus de stress et me prend dans ses bras.
Kenichiro Kei : On ne t'a jamais dit de ne jamais ouvrir la porte aux gens en pleine nuit ?
Alana : Je pensais que les filles avaient oublié quelque chose.
Kenichiro Kei : Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? Je ne peux pas t'enfermer à double tour chez moi ça serait illégale.
Je ne peux m'empêcher de rigoler à sa bêtise et il ressert son étreinte.
Kenichiro Kei : Viens dormir chez moi ce soir, il est hors de question que tu restes seule ici.
Je vois bien que je n'ai pas vraiment le choix alors j'accepte. Avant de partir nous appelons les gendarmes qui se rendent immédiatement chez moi. Nous leur expliquons la situation et nous avons fait lire les sms et au bout de plus d'une heure Oliver se fait embarquer et nous quittons mon appartement.
Plusieurs jours sont passés depuis l'incident avec Oliver et je n'avais toujours pas passé une nuit chez moi. Keni m'avait accompagné pour prendre des affaires et je passe le plus clair de mon temps chez lui. J'avais pris le temps de réfléchir à la proposition de travail et j'ai profité de ce jour où tous mes supérieurs étaient réunis pour leur donner ma réponse.
Alana : Pardonnez-moi de vous prendre de votre temps. J'ai demandé à vous parler pour donner ma réponse au sujet de la proposition de travail à l'étranger.
Eichi Umezawa : Nous t'écoutons.
Je lance un petit regard entendu avec Kenichiro avant de me lancer.
Alana : J'ai décidé d'accepter votre proposition.
Takashi Awa : Je suis vraiment heureux de t'entendre accepter cette proposition. Je pense que tu es la meilleure personne pour le poste.
Alana : Merci monsieur.
Après avoir sonné ma réponse, les supérieurs ont commencé à me donner les détaillés du travail qui m'attend. Je sentais le regard d'Oni dans notre dos et voilà que nous avions finalement eu une réunion de plus d'une heure. Maintenant, je suis fixé sur la date de mon départ, sur le lieu et ils m'ont même choisi un appartement qui est beaucoup mieux que le mien. Maintenant, je ne peux faire marche arrière, la machine est lancée.
Il était midi passé et après ma petite réunion, je me suis dirigé dans la grande salle de pause. Je mange mon repas tranquillement contente d'avoir officialisé mon départ pour cette nouvelle aventure. Je regarde le paysage pour me détendre et mon esprit commence à divaguer sur toutes les choses à faire avant mon départ.
Kenichiro Kei : À te regarder tu es déjà parti.
Alana : Excuse-moi, j'étais en train de réaliser toutes les choses que j'ai à faire avant de partir.
Kenichiro Kei : Je t'aiderais.
Alana : Merci.
Kenichiro Kei : Alana, j'aimerais que tu restes vivre avec moi jusqu'à ton départ.
Alana : Mais, je ne voudrais pas déranger.
Kenichiro Kei : Tu ne me dérangera pas. Je veux profiter de chaque instant avant que tu partes. Ton absence sera une torture.
Alana : ça le sera pour moi aussi.
Kenichiro Kei : Donnons-nous à fond pendant cette année loin l'un de l'autre. Quand on se retrouvera, on sera plus fort.
Alana : C'est une promesse.
Pour conclure notre promesse nous nous embrassons tendrement.
Je profite de mes jours de congé pour vider mon appartement. Le voir vide me fait vraiment drôle tous les cartons me font vraiment réaliser les choses. Ma vie prend une nouvelle tournure que ça soit professionnelle ou personnelle. Erine et Savannah viennent m'aider et nous profitons de nos petits moments, car nous n'en aurons pas pendant un long moment.
Keni et moi profitons aussi de chaque instant ensemble. Je vis officiellement avec lui du moins jusqu'à mon départ. Et justement, le départ est prévu demain, j'avais eu le droit à des jours de congé pour me préparer à partir, mais mes collègues ne m'ont pas laissé quitter le travail sans boire un verre tous ensemble. Kenichiro avait prévu un repas en amoureux et le dessert était tout autre. Nous avons passé une nuit inoubliable où nous avions que très peu dormi.
C'était fatigué que Keni m'accompagne jusqu'à l'aéroport et surprise ma sœur et ma meilleure amie nous y attendaient.
Alana : Erine, Savannah qu'est-ce que vous faites là ?
Savannah : Tu ne croyais quand même pas que j'allais laisser partir ma grande sœur sans un câlin.
Erine : On ne va plus pouvoir en faire pendant 1 an alors il est hors de question de ne pas t'accompagner pour ta nouvelle vie ma chérie.
Je m'étais promis de ne pas pleurer et c'est loupé. Je suis heureuse que tous les gens que j'aime m'accompagnent et me soutiennent jusqu'au bout. Je câline Erine puis enlace ma sœur et mes larmes coulent de plus belle.
Les filles ce sont un peu reculé pour nous laisser un peu d'intimité.
Alana : Je crois qu'il est l'heure.
Kenichiro Kei : Oui, une partie de moi aimerais te retenir pour que tu restes avec moi, mais une autre et tellement fière de toi.
Alana : Merci Keni. Ton soutien est important pour moi, tu m'as donné l'envie et la force.
Kenichiro Kei : Tu me promet de faire attention à toi et surtout ne laisse aucun homme s'approcher de toi.
Alana : Et toi gardes tes groupies le plus loin possible.
Nous rigolons ensemble, mais c'était surtout pour cacher la tristesse.
Nous échangeons un dernier baiser qui restera graver jusqu'au prochain. Sa langue chaude s'empare de la mienne et le moment est venu de partir.
Une voix annonce l'embarquement de mon avion, je regarde les gens que j'aime et je pars sans me retourner parce que si je me retourne, je ne pourrai pas partir
.
Ainsi se déroulent plusieurs heures d'avion avant mon arrivée dans cette toute nouvelle ville.
* Le prochain chapitre sera le dernier ...