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Dark Forest

Prologue

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Aujourd'hui est une belle journée, nous sommes mercredi nous n'avons pas cours l'après-midi et comme chaque semaine Emeline, Elosie et moi  c'est aprèm shopping entre filles. Nous sommes au printemps, la chaleur commence à devenir intense à Willow Creek.

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Avant d'attaquer les dépenses dans les magasins de fringue, on décide de s'arrêter dans un café où nous avons l'habitude de passer notre temps à papoter.

Vicky : Alors, les filles, le bal du printemps approche.

Emeline : Oui, j'ai trop hâte, mais Kevin ne m'a toujours pas demandé d'être sa cavalière.

Vicky : Comme d'habitude, il va te le proposer au dernier moment et tu vas devoir accorder son costume à ta robe.

Eloise : Mais grave, chaque année il fait le même cou. Et toi, tu stresses à chaque fois.

Emeline : Ca va, il n'est pas vraiment stable, vous le savez bien. Imaginez, il me plante pour le bal.

Vicky : Impossible, il est trop accro à ton petit cul. 

 

Nous ne pouvons nous empêcher d'éclater de rire voilà qui annonce une après-midi digne de ce nom.

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Les filles continuent à discuter, mais j'ai une drôle d'impression. Comme si nous étions observés et ça m'en donne des frissons dans le dos.

Eloise : Vicky, tu es encore avec nous ?

Vicky : Pardon, j'étais dans mes pensées.

Emeline : Tu pense à Julien ?

Vicky : Quoi, mais pas du tout.

Eloise : Arrête, on a bien vu que vous vous étiez rapproché depuis quelques semaines.

Vicky : Je lui ai juste donné quelques cours de rattrapage.

Emeline : À d'autres cocottes.

Eloise : Ouais, avoue qu'il est canon quand même.

Vicky : Je n'ai absolument pas dit le contraire. Bon, on va faire les magasins ?

Emeline et Eloise : C'est parti, on va faire fumer la cb.

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Nous allions entrer dans le centre commercial et mon téléphone se met à sonner.

Vicky : Allez-y, je vous rejoins. C'est ma mère.

Emeline : Ok, grouille. 

Mes copines entrent dans le centre me laissant devant la porte. Je regarde mon téléphone et m'éloigne un peu pour décrocher.

Vicky : Maman.

Carmen : Vicky, tu en mets du temps pour répondre.

Vicky : Désoler, j'étais avec les filles. Elles sont rentrées dans le magasin sans moi.

Carmen : Vicky, je t'ai dit pas de dépense aujourd'hui, la fin de mois est compliquée.

Vicky : Maman, je n'ai pas dépensé d'argent encore. Je viens uniquement faire du repérage pour le bal.

Carmen : En parlant de ça, notre voisin m'a dit que tu as refusé de lui donner un cou de main ce matin.

Vicky : Maman, il m'a demandé de déplacer des trucs dégoutants qui sont restés dehors tout l'hiver. J'étais prête à partir pour le lycée, je n'allais pas me salir juste avant les cours.

Carmen : Il va falloir être un peu plus gentil et venir en aide aux autres ma fille si tu ne veux pas finir en enfer.

Vicky : D'accord, la prochaine fois je louperais les cours pour donner un cou de main à notre vieux voisin.

Carmen : Vicky ne soit pas comme ça.

Vicky : Bref, je vais rejoindre les filles, on se voit ce soir.

Carmen : Tu ne vas pas t'en sortir comme ça jeune fille.

Ma mère me raccroche au nez, je ne la comprends pas. J'aide les autres à chaque fois que je peux quand je dis non elle trouve toujours quelque chose à me reprocher. J'ai toujours tors avec elle, peu importe comment je fais les choses. Je regarde mon téléphone une dernière fois et je m'apprête à rejoindre mes copines, mais quelqu'un m'interpelle dans mon dos. Une grande ombre noire cachée la mienne.

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Un homme se trouve derrière moi, je me retourne pour lui faire face.

L'homme : Bonjour mademoiselle, je suis en plein jogging et je me suis perdu.

Vicky : Oh, ou voulez-vous aller ?

L'homme : J'ai rendez-vous avec un ami au parc du centre-ville, mais je ne le trouve pas. Pouvez-vous m'y conduire ? 

 

Bon, si je refuse, j'entends ma mère d'ici.

Vicky : Bien, le parc est à 5 minutes d'ici, venez.

L'homme porte une veste à capuche, je vois tout juste son visage. Il doit avoir entre 25, 30 ans. Il n'a pas l'air méchant, je pense que je ne crains rien.

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L'homme reste légèrement derrière moi, j'avoue que ça ne m'inspire pas vraiment confiance. Je jette un œil derrière moi toutes les 2 secondes, mais au moment où je m'y attends le moins je sens ses bras m'attirer. J'avais encore mon portable dans les mains, mais la violence de son geste me la fait lâcher. Il m'attire vers le parking, mes larmes coules, j'ai peur, pourquoi j'ai décidé à ce moment précis d'aider quelqu'un. Je reçois un choc violent derrière la tête, je perds connaissance.

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