Rei Scarlett Story
Dark Forest
Chapitre 12
Voilà quelques jours que Lise n'est plus là, elle aurait eu 1 mois édemi. Collin a retrouvé sa bonne humeur, mais moi, je ne réponds plus à ses attentes. Je refuse de simuler des orgasmes comme il le désire alors il me frappe pour me punir. Je fais mes tâches, mais toute envie de vivre m'a quitté.
Un soir pendant le repas alors que je ne parle pas Collin me regarde et engage la conversation.
Collin : Tu va faire la gueule encore longtemps ?
Vicky : Je ne fais pas la gueule.
Collin : Alors qu'est-ce que tu as ?
Vicky : Tu veux vraiment savoir ?
Collin : Oui, je t'autorise à me dire tout ce que tu veux, je te promets de ne pas te punir.
Vicky : D'accord. Je te déteste ! Je te déteste de m'avoir kidnappé, de m'avoir mise enceinte et de m'avoir enlevé la seule chose qui me rendait heureuse depuis que je suis ici. Tu as tué ma fille, un pauvre petit bébé sans défense. Elle était ta fille à toi aussi, comment as-tu pu tuer ton enfant hein ? Je n'ai plus envie de vivre et tes punitions me rappellent uniquement que je suis encore vivante et elle, non. Peut-être qu'un jour, tu vas tellement être en colère après-moi que tu vas me soulager de cette vie merdique à tes côtés.
Collin : Hé ben ! Tu as fini ?
Vicky : Oui !
Collin : Je suis attristé d'apprendre que tu me détestes à ce point. Et en ce qui concerne ta fille, je t'avais prévenu.
Vicky : Elle n'était qu'un nourrisson ! Elle n'avait aucun autre moyen de communiquer avec moi.
Collin : Très bien, alors je m'excuse.
Vicky : Jamais je ne te pardonnerais le mal que tu as fait à Lise.
Collin : Je l'accepte. Maintenant que tu as craché ton venin petite vipère, je pense que nous pouvons tourner la page et reprendre le cours de notre vie. Mais ne t'avise plus jamais de recommencer à me parler ainsi. Je t'avais promis que je ne te ferai rien alors je tiendrais ma promesse. Il n'y aura pas de prochaine fois.
Vicky : Très bien !
Collin : Nettoie la cuisine et rejoins moi dans la salle de bain.
Vicky : Oui maître !
Après le rituel dans la salle de bain, il remet le couvert dans le lit. Il pense que les expressions de mon visage sont du plaisir, mais en réalité depuis mon accouchement à chaque fois qu'il me viole, je souffre le martyr. À chaque moment semblable à celui-là, mon corps, mon cœur et mon esprit souffrent et saignent.
J'ai qu'une chose en tête le tuer ou me tuer, mais je n'ai aucune solution ni pour l'un ni pour l'autre.
Les mois passent et je suis toujours aussi déprimé et rien ne change dans cette maudite maison. Nous sommes samedi et Collin ne travaille pas, je m'occupe de mes tâches habituelles quand soudainement, il m'appelle.
Collin : Vicky !
Vicky : Oui ?
Collin : Tu as terminé tes tâches ?
Vicky : Oui.
Collin : Bien, voilà 3 ans que tu es ici et je pense qu'il est temps que je t'offre un petit cadeau.
Vicky : Ah oui !
Collin : Bien, nous sommes au bientôt en été et je t'offre une autorisation de sortie.
Vicky : On sort ? Dis-je surprises.
Collin : Ne t'emballe pas, on va juste devant le chalet. Je vais couper du bois pour les stocks d'hivers et toi, tu pourras t'installer sur la chaise et profité du soleil.
Vicky : C'est vrai ?
Collin : Bah oui, mais si tu ne veux pas, aucun problème.
Vicky : J'accepte, merci Collin.
Collin ouvre la porte, je suis juste derrière lui. Il se tourne et me regarde.
Collin : Par contre, tu ne sors pas de cette maison sans condition.
Vicky : Tout ce que tu voudras.
Collin : Tu serras attacher, je ne voudrais pas que l'idée de t'enfuir te traverse l'esprit. La punition serait vraiment sévère et sans retour.
Vicky : D'accord, je promets de ne pas faire l'idiote.
Collin : Heureux de l'apprendre.
Il sort et attrape la hache qui était non loin de la porte d'entrée, je le regarde commencer à aller à droite et à gauche. Il prend une corde et m'invite à le rejoindre.
Je sors et prends la chaleur du soleil en plein visage, je me sens agressé, mais tellement heureuse. J'avais oublié comme le soleil était agréable en cette période de l'année.
Il m'installe sur la chaise attache mon pied avec un corde et attache l'autre bout de la corde au support des bûches. À ce moment même je me fiche d'être attaché, je profite de respirer l'air pur et la douce chaleur sur mon visage.
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