Rei Scarlett Story
Chapitre final
Voilà déjà 6 mois que j'avais quitté ma petite vie qui était bien tranquille avant ma rencontre avec Kenichiro. Rien que de penser à lui et tout ce que nous avons traversé depuis me fait sourire. Je me souviens du jeu de séduction qu'il avait commencé avec moi dans cette chambre d'hôtel et nos retrouvailles au travail l'après-midi même.
Il me manque terriblement je ne pensais pas que la distance serait aussi compliqué à gérer émotionnellement. En plus de ça avec le travail qui nous prend tout notre temps nous n'avons que très peu de temps à nous consacrer et sans parler du décalage horaire.
Quand j'essaie de l'appeler, je tombe la majorité du temps sur la boite vocal et pareil pour lui. Je commence à avoir un réel manque de lui. Savannah et Erine me manquent beaucoup aussi, je suis totalement seule ici même si mes nouveaux collègues sont tous adorables, j'ai un manque de mes petites habitudes.
Souvent, quand je commence à me sentir seul et en manque d'affection, je repense à nos derniers moments ensemble, mais je coupes court à mes pensées parce qu'un autre manque m'envahit quand je repense à ma dernière nuit avec Keni. Je lâche un soupir qui en dit long sur mon état d'esprit actuelle quand je regarde l'heure sur mon portable une montée d'adrénaline me sort du lit.
J'ai pris une bonne douche pour calmer mes pulsions et surtout, je me suis mise une pile aux fesses, car je vais vraiment finir par être en retard.
Je sors de ma salle de bain et j'attrape mon téléphone pour m'assurer que j'ai le temps d'enfiler des vêtements, parce que je ne pense pas être 100 % crédible si je me pointe au travail en serviette. J'allume mon écran et je vois que j'ai loupé un appel de Keni. Je compose son numéro et pas de réponse. Je jette mon téléphone avec colère sur mon lit et j'avance vers une pile de carton qui contient encore mes vêtements.
Je suis totalement dépité d'avoir loupé l'appel le plus important de ma journée, j'ai perdu toute envie de me dépêcher alors je m'assois sur un carton et soupir pour la 1000éme fois de la matinée et autant dire qu'elle a commencer il y a 1 h 30. Je me tasse toujours assise sur mon pauvre carton qui n'apprécie pas vraiment mon poids quand j'entends frapper à la porte. Un moment, gênant, car je ne suis toujours pas habillé et je ne peux pas faire attendre quelqu'un 50 ans derrière la porte. Je me lève et ouvre la porte.
.... : Je le savais, je ne peux absolument pas te laisser seule 30 secondes.
Alana : Que .... Quoi ?
Kenichiro Kei : Je savais que tu ferais des bêtises si je n'étais pas là pour garder un œil sur toi.
Alana : Mais, qu'est-ce que tu fais ici ?
Kenichiro Kei : Je peux partir si tu veux.
Alana : Certainement pas.
Ni une ni deux mes pulsions que j'ai chassées avec une douche froide m'envahie de nouveau, mais cette fois, je peux sauter au coup de l'homme que j'aime.
Je m'accroche à son coup et l'embrasse, il me soulève légèrement pour pouvoir fermer la porte derrière nous et je caresse ses lèvres avec le bout de ma langue et il introduit la sienne dans ma bouche. Une danse sensuelle et torride commence entre nous et je n'ai aucune envie d'arrêter, ça faisait trop longtemps que j'attendais ça.
Je le dirige vers mon lit, il est hors de question que je le laisse s'en tiré comme ça la tout de suite, il est à moi.
Nous nous allongeons et il commence à enlever ses vêtements, il se retrouve torse nu devant moi et mon corps monte de plus belle en température. Il passe sa langue sur mon corps et arrive au point le plus sensible de mon intimité. Il passe ses mains sur mes cuisses et commence à jouer avec mon corps. Je frémis à son contact et des petits gémissements commencent à raisonner dans la petite maison.
Je n'en pouvais plus, j'ai qu'une envie le sentir en moi. Je l'attrape par les cheveux sans lui faire mal, mais je lui fais comprendre que j'ai envie de lui plus que jamais. Il s'empresse d'enlever ses vêtements et je lui offre mon corps. Nous partageons un moment intense, et cela, à plusieurs reprises.
J'avais complètement oublié le travail et quand nous nous sommes réveillé plus tard dans la journée, j'ai appelé en m'excusant et en me faisant passer pour malade. Ils m'ont pardonné et géré les dossiers seuls.
Alana : Comment ça se fait que tu es ici ?
Kenichiro Kei : Takashi m'a convoqué il y a deux jours pour m'imposer du travail ici. Tu gères l'équipe et moi, je m'occupe de la direction générale. Je suis là en second, mais je crois surtout qu'il a voulu m'envoyer ici pour que je puisse être avec toi.
Alana : Ah bon ?
Kenichiro Kei : En réalité depuis ton départ je ne suis plus vraiment le même. Je me suis plongé dans le travail.
Alana : Encore plus qu'avant ? Dis-je amusé.
Kenichiro Kei : Arrête de te moquer de moi. En réalité depuis ton départ, je suis malheureux et je crois que Takashi n'a pas supporté de me voir me tuer a là tâche espérant que l'année passe vite.
Alana : Tu es trop mignon, qui aurait cru que le Kenichiro Kei, le tombeur de ses dames soit tombés amoureux d'une pauvre fille et qu'il devienne malheureux en son absence.
Il me sert un peu plus fort contre lui et lâche un petit rire. En réalité, j'ai envie de lui dire que j'ai fait exactement la même chose que lui durant les 6 derniers mois. Je m'accroche à lui comme si j'avais peur que tout ça ne soit qu'un rêve.
En fin de journée, nous avions décidé de sortir de ma petite maison provisoire pour manger un morceau. Je n'imaginais pas que je marcherais main dans la main avec l'homme que j'aime ici dans cette petite ville beaucoup trop modeste pour sa personnalité.
Kenichiro Kei : A quoi est-ce que tu penses ?
Alana : A rien, je me disais juste que je suis heureuse que tu sois là. Tu es fatigué ?
Kenichiro Kei : Non.
Alana : J'aimerai t'emmener quelque part.
Kenichiro Kei : Ok, allons y.
Une fois arriver sur le lieu que je voulais lui faire découvrir, il faisait nuit, il m'enlace par-derrière et nous observons là vu
tous les deux.
Kenichiro Kei : Comment as-tu trouvé cet endroit ?
Alana : Un jour de repos je n'avais pas le moral et je suis parti me balader et je suis venue ici.
Kenichiro Kei : Cet endroit est important pour toi ?
Alana : Oui, parce qu'à chaque fois que tu m'as vie me manque et que mon moral est au plus bas je viens ici et j'observe là vu plonger dans le silence, parfois je pleure et je ne sais pas pourquoi je me sens plus proche de vous et ça m'aide à recharger mes batteries pour finir mon travail ici.
Kenichiro Kei : Très bien, alors je vais faire ça ici.
Alana : Hein ? Il se colle un peu plus à moi tout en resserrant ses bras autour de moi et colle sa bouche à mon oreille. Je ferme les yeux me demandant ce qu'il va se passer, mais je savoure chaque seconde qui passe même si une certaine angoisse me ronge.
Kenichiro Kei : Alana ! Épouse-moi....
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Ce soir-là après sa demande en mariage si soudaine, je ne savais pas quoi répondre. Nous étions ensemble depuis très peu de temps et je ne m'attendais pas pour franchir une étape aussi importante avec lui surtout aussi rapidement. Bien sûr, j'ai accepté la demande, j'en avais vraiment envie. Nous nous sommes promis d'organiser notre mariage une fois mon travail achevait ici. Pour commencer nous avions décidé de vivre ensemble les 6 mois qui me restaient à tenir à l'étranger.
Aujourd'hui nous voilà de retour chez nous et nous avons officiellement emménagés ensemble dans son appartement. Nous avons annoncé la grande nouvelle à nos proches lors de notre soirée de bienvenue.
Moi Alana, jamais je n'aurais imaginé qu'après la perte de mon premier projet en solo, je trouverais l'amour auprès de mon supérieur et l'épanouissement professionnelle. Ma vie est juste parfaite en cet instant. Quand je suis dans ses bras, je ne peux m'empêcher de me dire que parfois une mission séduction peut faire votre éternel bonheur.
FIN.
Merci à toutes les personnes qui m'ont suivis encore une fois ! Désoler pour le retard avec le chapitre final beaucoup de choses mon coupé, l'envie, la santé, le boulot et autres obligations. Mais voilà l'histoire est terminée et j'espère que vous avez apprécié suivre l'aventure d'Alana.
Merci à Angie et Fanny pour m'avoir créé des personnages pour mon histoire.
Des bisous à vous les amis. Vous pouvez me rejoindre sur Facebook si vous le souhaitez. ( Rei Scarlett )