Rei Scarlett Story
Chapitre 18
Derek
Au moment où j'ai le courage de l'embrasser, elle se décolle de moi. À cet instant même, je peux vous assurer que ma frustration est à son maximum.
Mio : Désoler. Dit-elle gêné.
Derek : Tu n'as pas à t'excuser.
Mio : Je commence à avoir froid, on rentre ?
Derek : Heu ... Oui bien sûr, Allons y.
Nous avons marché sur l'un à côté de l'autre sans dire un mot après la scène qui aurait pu être romantique. Je la sens mal alaise et moi, je suis plus frustré de minute en minute.
Nous voilà arrivés dans notre appartement, Mio se tourne face à moi et s'incline vraiment bas.
Mio : Merci pour cette soirée et je suis désolé d'avoir mal agi.
Derek : Ne t'incline pas comme ça, ce n'est pas normal pour moi.
Mio : Chez moi quand on s'excuse ou qu'on veut marquer nos remerciements ainsi que notre respect nous agissons comme ça.
Derek : ....
Mio : Bonne nuit Derek.
Après m'avoir remercié et dit bonne nuit elle me laisse en plan dans l'entrée. Pour la première fois, une fille me laisse en plan au pas de sa porte. Je n'arrive pas à la comprendre, mais je suis bien décidé à la conquérir. Je ne sais pas ce qu'elle m'a fait, mais mon corps et mon cœur l'a désir de plus en plus. Peut-être son côté inaccessible ou sa timidité. Je me gratte la tête et je file à mon tour dans ma chambre en essayant de chasser toute la tension qui m'a envahi le corps en fin de soirée.
Mio
Depuis notre soirée, je n'ai pas revu Derek, la journée, j'ai cours et en fin d'après-midi quand je rentre, il part au travail. Je n'aime pas cette situation, mais je ne peux rien faire pour l'améliorer. Aujourd'hui, je n'ai pas cours et je travaille à 20h alors j'en profite pour faire le ménage. La journée passe vite et l'heure de quitter l'appartement est déjà là et Derek fait son entrée et s'est tout juste s'il me regarde.
Mio : Je pars travailler, repose toi bien ce soir. Bonne nuit,
Je ne cherche pas à discuter plus, je quitte l'appartement et le laisse seul à la maison sans lui laisser la moindre chance de répondre.
Le service de ce soir était de la folie, nous avons eu un monde fou et les heures se sont écoulées comme des secondes. J'ai aidé l'équipe à ranger la cuisine et à faire le ménage dans le restaurant, mais mes patrons ont fini par me mettre dehors pour que je puisse rentrer et dormir un peu.
Quand je quitte le restaurant l'air frais vient frapper mon visage de plein fouet. Je lève les yeux et observe les petites étoiles ce qui me redonne le sourire. J'empreinte mon chemin habituel et de loin, je vois les lumières de la piste de glace où nous nous sommes arrêté avec Derek.
Je m'arrête et m'appuie sur la rambarde de la patinoire, je laisse mes pensées divaguer à cette soirée avec lui. Mon corps frissonne quand je repense à ce moment où il n'était pas loin de m'embrasser. Mon visage devient chaud à mes souvenirs.
Je commence à me perdre dans mes sentiments et mon corps commence à ne plus résister à Derek. Je ne supporte plus que nous nous parlions plus. Il faut que cette situation change et peut-être que je dois tout lui dire une bonne fois pour toute.
Quand je commence à avoir du courage, je me redresse et lève mon regard vers le ciel tacheté de blanc quand soudain, je sens une paire de main m'attraper brutalement. Mon cœur bat beaucoup trop fort, la peur m'envahit quand je sens que la personne qui m'a attrapé m'attire vers les buissons là où personne ne pourra nous voir.
L'homme - Bah alors, on ne t'a jamais dit de ne pas te balader la nuit toute seule ? Ici, il y a des gens peux fréquentables. Tu as de la chance moi, je ne vais pas te faire de mal, juste du bien, tu verras ma joli.
Je me débats en comprennent les idées que l'homme a en tête. Il me tourne face à lui et là, je comprends que je suis fini. Rien ni personne ne pourra venir à mon secours. Des larmes commencent à briller aux coins de mes yeux et je dis à voix basse.
Mio : Gomen otosan, mama, imoto !
J'entends un bruit sourd comme un coup que quelqu'un prend, mais j'ai mal nulle part. J'attends quelques secondes et rien ne se passe. Je décide d'ouvrir les yeux et je vois un homme vêtu de noir au visage cacher par une capuche. Il a plaqué mon agresseur contre le mur des toilettes et le menace.
L'homme à la capuche noire : Si tu t'approches encore une seule fois d'elle je t'arrache les tripes.
L'agresseur : Il faut la garder au chaud ta petite copine si tu ne veux pas qu'il lui arrive des bricoles.
L'homme à la capuche noire : Je ne te préviendrais pas deux fois. Si toi où un autre mec l'approche, je vous éventre et je vous laisserais pourrir les tripes à l'air.
L'agresseur : Tes complètement malade comme mec, c'est qu'une asiate y a pas de quoi en faire un foin.
L'homme à la capuche noire : Maintenant dégage avant que je ne change d'avis et que je t'étripe tout de suite.
J'ai observé la scène d'où j'étais, j'avais toujours aussi peur et je n'avais jamais entendu une voix aussi rongé et déformer par la colère.
Je vois l'agresseur partir en courant et ma vue commence à se troubler. Je sens l'homme à la capuche noir s'approcher de moi, j'aimerais voir son visage, mais mon corps lâche totalement prise.
Je reprends connaissance quand je sens une douce vague de chaleur sur mon visage et j'ouvre doucement mes yeux. Je suis dans les bras de l'homme à la capuche noire, je n'ose pas réagir et encore moins regarder son visage.
L'homme à la capuche noire : Tu reviens enfin à toi !
Mio : Derek ?
Derek : Oui, qui veux-tu que ça soit d'autre ?
Mio : Je ne sais pas.
Au moment où je lui réponds ça, mes larmes coulent toute seules le long de mon visage. Derek me dépose délicatement au sol et me regarde.
Derek : Ne pleure plus, tu es en sécurité à la maison maintenant.
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