Rei Scarlett Story
Chapitre 3
Je reste planté devant la porte contrarié qu'il soit aussi familier avec moi. Mon regard tombe sur l'horloge et la fatigue me frappe de plein fouet. Il est 13h, je décide d'aller me reposer un moment avant d'aller chercher de quoi préparer à manger ce soir.
Tout juste la tête sur mon oreiller, mes yeux ne résiste pas, je m'endors immédiatement, mais une pensée me tilt dans la tête. Il est 21h au Japon et avec toutes les histoires de colocation échanger, j'ai complètement oublié d'appeler mes parents. Je me redresse d'un coup et attrape mon téléphone.
Au bout de deux sonneries, la voix de ma mère raisonne à l'autre bout du fil.
Mio : Bonsoir maman.
La maman : Mio, j'étais inquiète. Pourquoi tu n'as pas appelé avant ?
Mio : Pardon maman, quand je suis arrivé il y avait les signatures pour que je puisse récupérer les clés et une fois dans l'appartement j'ai rangé mes affaires tout de suite. Je me suis douché et je t'ai appelé.
La maman : Je suis rassuré et ton père aussi.
Mio : Pardon de vous avoir causé du soucis.
Le père : Va te reposer Mio, tu as l'air épuisé.
Mio : Oui, le décalage horaire et le voyage m'ont épuisé.
La maman : Va te reposer ma fille, la prochaine fois tu nous fais visiter ton appartement.
Mio : Promis. Je vous embrasse fort.
Les parents : Bisous ma chérie, on t'aime.
Ayame : Bisous grande sœur.
Mio : Mama, Otosan, Ayame bye bye.
Quand je suis sorti de ma chambre pour prendre un sac-poubelle histoire de protéger mes valises pour les descendre à la cave, j'entends que Mio est au téléphone. Je ne comprends absolument rien à la conversation, mais quand elle raccroche, je sens bien qu'elle est triste. Elle est même sûrement en pleure vu le nombre de fois où elle a reniflé.
Je ne la connais pas, mais je n'aime pas entendre une femme pleurée. J'entends qu'elle bouge sur un air de panique de me faire prendre la main dans le sac en train d'écouter à la porte. Je cours comme un idiot et saute sur le canapé et prend un air innocent. Enfin, j'espère.
Je suis encore essoufflé de ma tentative "du mec qui n'a rien à se reprocher", la porte de sa chambre s'ouvre.
Mio : Derek !
Derek : Oui ?
Mio : On dirait que tu as fait un marathon.
Derek : Ah ! Heu ... Ouais, je me pause enfin après avoir rangé mes affaires.
Mio : Ok !
Derek : Heu ... Ca va ?
Mio : Oui, je suis un peu fatigué à cause du décalage horaire. Je vais aller faire des courses pour le repas de ce soir.
Elle prend ses affaires et quitte l'appartement. Derek lui reste sur le canapé comme un idiot encore une fois.
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