Rei Scarlett Story
Dark Forest
Chapitre 8
Chaque matin est un cauchemar, chaque nausée me rappelle ce que m'a fait subir Collin depuis 1 an. Je le déteste, je le déteste de m'avoir choisi moi, de m'avoir kidnappé, de me violer à chaque fois qu'il a une pulsion et de subir sa violence. J'en ai marre de rester enfermer dans cette cabane perdue au beau milieu des bois sans compter les bruits étranges qui raisonnent autour du chalet. Et le pire de tout, je déteste ce bébé qui grandit en moi.
Comment peut-on dire une chose pareille ? Une femme qui attend un enfant devrait être la plus heureuse du monde. Tout l'instinct maternel se réveille au moment précis ou une femme sait qu'elle attend un enfant. Mais cet enfant n'est pas désiré, il est le fruit d'une multitude de viol, je ne peux pas l'aimer. Je sais qu'il n'a rien demandé et que maintenant, il est là, mais je n'arrive pas à me convaincre et je n'arrive pas à l'aimer.
Les semaines défilent et mon ventre prend de plus en plus de forme. Collin n'est pas ravi que j'attende un enfant, mais il a refusé catégoriquement de m'emmener avorter alors la grossesse suit son cours sans aucun contrôle. Je commence peu à peu à m'habituer au fait que je vais devenir maman, mais chaque soir quand il commence sont rituel et enchaîne les viols ça me rappelle d'où vient cette petite chose fragile.
Chaque viol et intense et je dois continuer de jouer un rôle. Si je ne montre pas que je prends du plaisir durant les rapports, il me frappe pour me punir. Je suis sa chose, sa femme, en gros, je suis à lui. Il prend un malin plaisir à me toucher depuis que je suis enceinte, car ma poitrine a triplé de volume et contre ma propre volonté mon corps réagis à ses attouchements.
La grossesse approche de son terme et Collin est un peu plus clément avec moi. Je dois toujours effectuer mes tâches, mais il en demande moins. Je m'installe près du feu de cheminer les températures chute en cette période. Je savoure le calme et la douce chaleur du feu, je suis hypnotisé par la danse des couleurs et des flammes et je caresse mon ventre tendrement. Je n'arrive plus à détester cet enfant, aujourd'hui, je suis sûr d'une chose, je veux le protéger de son ignoble père et je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre.
Ca va bientôt faire 2 ans que je suis prisonnière ici, ma famille me manque. Je n'entends plus rien à la radio me concernant, je ne sais pas si mes parents ont cessés de me chercher. Je me demande comment ils prendraient la nouvelle de ma grossesse. Certainement mal vu que je suis enceinte d'un kidnappeur et que je suis beaucoup trop jeune pour ça. En fait, je ne sais pas s'il y aurait une différence entre être enceinte d'un kidnappeur ou tomber enceinte par accident par un homme que j'aime. Je lâche un petit sourire et finalement, je me rends compte que toutes mes petites chamailleries avec mes parents étaient tellement débiles. Aujourd'hui, je donnerais tout pour être avec eux et de me disputer pour un sujet aussi idiot que de jeter le rouleau de papier toilette.
Ma vie me manque.
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