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Kenichiro n'a pas lâché ma main depuis le début de notre course. Nous ne nous étions pas retournés une seule seconde, mais l'agitation commence à se faire entendre derrière nous.

En un éclair, nous retrouver Takashi dans un coin sombre du parking et Kenichiro ne me lâche toujours pas.

Kenichiro Kei : Bordel Taka qu'est-ce que vous foutez ici ? Dit-il en colère.

Takashi Awa : Tu crois franchement que tu arriverais à me cacher ton plan encore longtemps ?

Kenichiro Kei : J'étais à deux doigts de me faire intégrer et en plus de ça tu as mêlé Alana dans toute cette histoire.

Takashi Awa : Elle ....

Alana : C'est moi qui suis allé trouver Takashi.

Kenichiro Kei : Quoi ? Mais pourquoi ? Demande l'homme plus calmement.

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Alana : J'ai croisé l'homme avec qui tu étais ce soir à plusieurs reprises et j'ai eu un mauvais pressentiment. Je suis donc allé trouver Takashi.

Kenichiro Kei : Pourquoi tu ne m'as pas demandé directement ?

Alana : Tu m'aurais dit la vérité ?

Un blanc s'installe et nous nous regardons dans le blanc des yeux, plus les secondes passent plus la gêne s'installe.

Takashi Awa : Je pense que vous avez des choses à vous dire, mais pour commencer je vais vous déposer et à ce moment-là vous pourrez discuter.

Il nous fait signe de monter dans la voiture et nous quittons le parking. Je me retourne pour regarder le restaurant envahi par les journalistes une dernière fois et l'homme que nous avons vendu à la presse se retrouve les menottes aux poignets et les journalistes aux fesses.

Je ne reconnais pas la route qu'emprunte Takashi et nous nous arrêtons devant un hôtel de luxe.

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Takashi nous accompagne jusqu'au hall d'entrer et se tourne face à nous.

Takashi Awa : Bien, il est plus sûr que vous ne passiez pas la nuit chez vous. Les journalistes peuvent frapper à votre porte, donc j'ai pris une chambre pour la nuit.

Il se tourne face à Kenichiro le visage plein de tendresse.

Takashi Awa : Keni, il faut que tu parles avec elle.

Il tapote sur l'épaule de son cousin tout lui faisant un petit clin d'œil et nous salut poliment nous abandonnent. Un vent glacial s'installe entre nous et je ne sais pas quoi dire pour briser la glace.

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Kenichiro Kei : Bien, nous n'allons pas rester planter dans le hall. Allons prendre la clé de la chambre.

Alana : Oui.

Sa façon, de parler ne lui ressemble pas, j'ai l'impression qu'un mûr se dresse entre nous. J'ai l'impression d'avoir le cœur en mille morceau voyant cette distance se créer entre nous. Nous récupérons la clé que Takashi a fait mettre de côté pour nous et nous prenons la direction de la chambre.

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Kenichiro ouvre la porte et m'invite à entrer tel un gentleman cela me rappelle des souvenirs, nos petits jeux du chat et la souris. Je dois avouer que j'ai la vilaine impression que tout va changer entre nous et j'ai peur que ça ne soit pas dans le bon sens du terme. Je reste figé à l'entrer de la chambre, Kenichiro s'approche de moi.

Kenichiro Kei : Entre, je crois qu'on doit parler tous les deux.

Alana : Oui, je suis désolé d'avoir fait appel à Takashi au lieu de venir te parler directement. Dis-je tout en me précipitant espérant qu'il me pardonne.

Je veux me justifier comme une enfant qui vient de se faire prendre par ses parents.

Kenichiro Kei : Arrête, tu n'as pas à t'excuser. Tu avais raison, si tu m'en avais parlé, je t'aurai certainement menti dans l'unique bute de te protéger.

Alana : Tu ne m'en veux pas ?

Kenichiro Kei : Non, mais je suppose que Taka t'a parlé de mon enfance. Mais j'aimerais te raconter ma version de ma vie. Tu veux bien m'écouter ?

Alana : Bien sûr.

Nous nous installons sur le canapé et nous restons dans le silence pendant quelques minutes. Pour une fois, qu'il allait enfin se confier à moi, je ne veux pas le brusquer j'attends donc qu'il soit prêt.

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Kenichiro Kei : Tu dois savoir que Taka est mon cousin du côté de ma mère, c'est pour ça que nous n'avons pas le même nom de famille.

Alana : Takashi m'a expliqué.

Kenichiro Kei : Est-ce qu'il t'a racontait la mort de mes parents ?

Alana : Non, il ne voulait pas me parler de ton histoire, il estime que c'est à toi de m'en parler si tu en as envie.

Kenichiro Kei : Mes parents tenaient un cabinet d'avocats. Un jour, ils ont accepté un dossier délicat et les choses ont mal tourné.

Alana : Quel genre de dossier ? Je ne savais pas si je pouvais poser la question, mais je voulais clairement en apprendre plus sur lui et je veux le soutenir de toute mon âme.

Kenichiro Kei : Ils ont défendu une famille traqué par une sorte de mafia ou de gang je n'ai jamais eu le fin mot de l'histoire sur l'origine des meurtriers de mes parents. Contre toute attente, mes parents ont gagné face à eux, ils étaient les nouveaux meilleurs avocats de la ville. Le gang est venu quelques jours après la victoire de mes parents pour les féliciter et surtout pour leur proposer de faire partie de leur clan. Mes parents ont refusé et les choses sont parties en vrille. Après plusieurs jours de menace, un beau matin, mes parents partaient au cabinet et leur voiture à exploser.

Alana : Je suis vraiment désolé.

Kenichiro Kei : La douleur ne passe pas, mais on apprend à vivre avec. Ce soir, quand je t'ai vu entrer dans la salle VIP, j'ai cru que j'allais mourir de peur.

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Je ne sais pas d'où est venu mon courage de faire une chose pareille, mais j'ai escaladé Kenichiro pour coller mon front contre le sien.

Alana : De quoi as-tu eu peur ?

Kenichiro Kei : Comme je te l'ai dit au tout premier jour de notre petit jeu de séduction, tu me plais Alana. Et je ne supporterais pas de perdre encore une fois quelqu'un qui est important à mes yeux.

Alana : Je suis allé trouver Takashi parce que j'avais peur pour toi Kei.

Kenichiro Kei : On en est là ? Tu recommences à m'appeler par mon nom de famille.

Alana : Kenichiro Kei, je métrais ma vie en danger pour toi. Je suis tombé dans ton piège de séduction et je peux te le dire aujourd'hui sans avoir honte que je suis totalement amoureuse de toi. Ce soir, je suis venu te sortir de tout ça avec Takashi parce que je t'aime et je ne veux pas te perdre.

Je ne sais absolument pas d'où m'est venue cet élan de courage pour lui dire clairement que je l'aime la première.

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Nos deux fronts toujours collés l'un à l'autre, on se regarde dans le blanc des yeux plonger dans un silence total. Il ne répond pas à ma déclaration et mon cœur commence à s'emballer. Je ne sais pas s'il s'emballe par angoisse d'absence de réponse ou si parce que son souffle chaud qui s'abattait sur ma peau commençait sérieusement à m'exciter.

Je ne m'attendais plus à rien, j'allais me lever pour mettre de la distance entre lui et moi quand il m'attrape avec force et colle sa bouche contre la mienne. Ses baisers ne sont pas comme d'habitude. Il était plus violent sans me faire mal, à vrai dire, je ne sais pas comment exprimer sa façon de faire. En quelque sorte, c'est comme s'il voulait s'assurer que je sois bien là avec lui.

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J'étais toujours à cheval sur lui, il ressert ses bras autour de ma taille et je le sens se lever, mais je ne lâcherais pas sa bouche une seule seconde. Je le désire plus que tout, toute cette histoire nous a éloigné et je veux rattraper le temps perdu.

Je m'agrippe à ses cheveux sauvagement et il m'embrasse encore plus fort. Nos échanges montent un peu plus la température entre nous.

Nous nous dirigeons dans la chambre et il me pose sur le lit tout en continuant de me dominer en prenant place au-dessus de moi.

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Il me plaque un peu plus contre le lit et me bloque les bras au-dessus de ma tête, je suis entièrement à sa merci. Il passe sa langue le long de mon coup et je frissonne. Mon corps se cambre au contact de sa bouche sur ma peau nu.

Comme à notre toute première nuit, il explore mon corps à la pointe de sa langue. Il passe de ma bouche à mon coup, de mon coup au bout de mes seins. Il les caresse avec fougue et continue son chemin jusqu'à mes cuisses. Il joue avec moi et plus je succombe à ses avances plus je sens son côté bestial se réveiller.

Kenichiro Kei : J'ai besoin de te serrer contre moi. Est-ce que je peux te prendre la toute suite ? Je serre son membre dans ma main et le dirige tout contre moi pour lui donner mon accord. On se désire et l'adrénaline de ce soir nous à fait réaliser à quel point nous comptons l'un pour l'autre. Je ne sais pas comment vont se dérouler les choses entre nous après tout ça, mais tout comme la toute première nuit ensemble, je laisse mes désirs prendre le dessus, je souffrirais plus tard.

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